Pour vivre ce temps de Carême, c’est le mot SILENCE qui se présente à moi ; ce silence qui nous régénère, et dans lequel nous désirons une rencontre intime avec l’Ami ; ce silence que nous savons nécessaire pour l’accompagner jusqu’au bout, au travers des croix, vers la joie qui demeure et que nul ne pourra nous enlever.
Mais comment nous extraire du bruit de la vie qui souvent nous étouffe ? L’agitation de nos pensées peut se comparer à la tempête qui secoua la barque des disciples sur la mer de Galilée alors que Jésus dormait. Mais Jésus-Christ est capable de venir à notre secours, il peut calmer notre cœur quand il est agité par la peur et les soucis (Marc 4, 27-39)
Un psaume suggère que le silence est même une forme de louange. Nous lisons habituellement le premier vers du Psaume 65 : « La louange te convient, ô Dieu ». Cette traduction suit la version grecque, mais l’hébreu lit dans la plupart des Bibles : « Le silence est louange pour toi, ô Dieu. » Quand cessent les paroles et les pensées, Dieu est loué dans l’étonnement silencieux et l’admiration.
Ce mois, voici une idée créative toute simple pour rester en présence de Jésus dans le silence et en lui demandant d’éteindre un peu la voix de nos soucis et de nos peurs.
Ecrire le mot SILENCE en grosses lettres au centre d’une page, avec du vide au centre des lettres. Puis coller dans un endroit de la page l’icône du Christ et de l’abbé Mena. En pensant à Jésus présent à nos cotés, ami attentif et fidèle capable de commander à toutes nos tempêtes intérieures, dessiner des formes répétitives à l’intérieur des lettres.
Installer aussi notre mot SILENCE dans un paysage calme et silencieux, en courbes et douces vagues de couleur.
Colorier la page en prenant son temps, en savourant le temps qui passe, en reposant notre regard sur l’icône du Christ quand une pensée nous accroche au passage. Ecrire entre les lignes si nous en avons envie, terminer la page comme nous le sentons
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