Pendant la durée du confinement, "une idée créative par mois" s'adapte et devient "une idée créative tous les deux ou trois jours".
Les poètes ont cette perception intuitive du mystère d’un Dieu présent/absent vivant au cœur des êtres et des choses les plus humbles de la vie, mais dont on ne peut littéralement rien dire. Ce « rien » de Dieu, ils l’évoquent à travers un langage à la limite du dicible : la poésie» dans laquelle ils n’utilisent que très peu le mot Dieu (Effacement de Dieu, la voie des moines-poètes, Gabriel Ringlet, Albin Michel, 2013).
Et si la poésie consistait simplement à laisser les mots jouer et danser entre eux pour laisser pressentir un réel en liberté, libre de respirer ? Et si la poésie était un oxygène nécessaire à la vie que nous avons besoin de respirer ?
Et si, chacun, nous étions capables d'écrire de tous petits poèmes et de prendre une grande respiration en faisant valser les mots.
Et si en faisant valser les mots, se levait une petite joie capable de dilater l'espace de notre confinement, de renouveler les possibles et de "permettre un commencement neuf ou des perspectives surprenantes là où tout semblait forclos" (Marie-Aimée Manchon, Alentour du verset)
Écrire commentaire